Vécus migratoires à l’écran – Projections de courts-métrages avec L’UNIL et L’éprouvette

Jeudi 23 mai, 20h30

© Anouk Meles

Le pouvoir du son, une traversée des Alpes à pied, des mots fantômes… Trois réalités de migration, trois témoignages qui présentent trois vécus de migration. Pour accompagner l’exposition Checkpoint 2, une soirée de projection de courts-métrages autour de la thématique de la migration est organisée avec L’éprouvette, le Laboratoire Sciences et Société de l’Université de Lausanne.

 

Une table ronde suivra la projection des trois courts-métrages Locus Cordis par Alhasan Yousef (2023, 19’), Hamama et Caluna par Anouk Meles (2018, 24’) et Gone Home par Pegah Moemen Attare (2020, 19’).

 

Intervenant·e·s :

Noé Maggetti, chercheur en histoire et esthétique du cinéma à la Faculté des lettres de l’UNIL

Thérèse de la Providence Tuyishemeze, spécialiste en migration et citoyenneté à l’UniNE

Alhasan Yousef, réalisateur de Locus Cordis.

 

Prix libre.

Inscriptions à lfdt@fermedestilleuls.ch


Projections

Locus Cordis

Réalisation : Alhasan Yousef

19min.

 

Conquis par Israël en 1967, le Golan syrien est traversé par une frontière militaire que les familles « franchissent » par des cris adressés à leurs proches. Depuis son exil européen, Alhasan Yousef, en proie à l’anxiété, cherche à briser son isolement intérieur avec cet essai explorant le pouvoir du son, pour se reconnecter à distance avec le pays perdu.

 

Hamama et Caluna

Réalisation : Anouk Meles

24min.

 

Deux jeunes hommes ont fui leur pays pour chercher asile en Europe, en Suisse plus précisément. Sur leur route, ils rencontrent, par hasard, dans un campement d’Italie du nord, Andreas Muggli. Hamama et Caluna se lient d’amitié avec le cinéaste, qui les suit pendant leur traversée des Alpes à pied, devenant, avec sa caméra, le témoin intime de leur quête éperdue de liberté dans un environnement hostile.

Gone Home

Réalisation : Pegah Moemen Attare

19min.

 

Pegah Moemen Attare découvre une lettre de sa grand-mère envoyée il y a 20 ans, et restée sans réponse. Ces mots fantômes, écrits à une autre époque et en cet autre pays qu’est l’Iran, servent à retracer la mémoire d’un lieu qui n’existe plus, à travers trois générations de femmes. Un film en guise de correspondance impossible, un voyage poétique et politique à travers la mémoire de l’exil.


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